Le sol craque sous la poussière, fendu comme un parchemin oublié. Au centre, une balle, parfaite, immobile… l’œil du cyclone. Autour, surgissent les cavaliers — silhouettes d’un autre âge, casques coloniaux, maillets levés comme des lances.
"Polo sur terre brûlée" fige l’instant avant l’impact, ce moment de tension où le jeu devient rituel, presque guerre. Ici, le polo n’est plus un sport : c’est une chevauchée antique sur un champ d’apocalypse, une danse orchestrée entre vitesse, précision et domination.
La poussière vole, les ombres galopent, mais tout converge vers cette balle — symbole fragile d’un enjeu immense, dérisoire et vital à la fois. L’image, dramatique et silencieuse, raconte le fracas à venir, mais aussi la beauté étrange de cette mécanique implacable.
C’est un duel de volonté, une esthétique de la puissance, une chorégraphie sur sol craquelé.