Le cheval bondit, son flanc lacé de boue, ses muscles vibrant d’effort et de volonté. Le cavalier, vissé à la selle, penché vers l’avant, incarne le calme dans la tempête. Ensemble, ils s’arrachent à la pesanteur, affrontent l’obstacle, percent l’eau, la terre, le doute.
"L’épreuve et l’élan" raconte ce moment précis où l’animal et l’humain se rejoignent dans une lutte commune — contre la matière, contre l’obstacle, contre l’abandon. L’image est brutale, puissante, éclaboussée de vérité. L’eau jaillit, la boue vole, mais la trajectoire reste droite. Inflexible.
L’arrière-plan s'efface dans le tumulte, laissant place à l’essentiel : un combat mené sans cris, une ascension faite de force contenue. Ce n’est pas un saut, c’est un pacte. Une épreuve franchie à deux, dans le silence dense du dépassement.
Chaque goutte est un souvenir d’effort.
Chaque foulée, un serment de courage.